FX DEMAISON – Un seul en scène enivrant

Avec son 4e one man show, le comédien, producteur et directeur de théâtre FX DEMAISON nous emmène dans un voyage oenologique savoureux au Théâtre de l’Oeuvre. Un parcours de dégustation drôle et touchant. Au fil des confidences et des rencontres avec ses personnages, FX DEMAISON nous invite à raviver nos souvenirs et à partager l’instant. Un spectacle où se mêlent humour, poésie, énergie et talent dans un équilibre parfait.

Quelle est la trame de votre spectacle ?

Dans ce spectacle, je me raconte à travers dix bouteilles de vin qui ont marqué ma vie. Je retrouve dix vins qui ont créé et ancré des souvenirs dans ma mémoire. Ces bouteilles me racontent, nous racontent tous. Pour chacune, je me souviens de l’année, de ce qu’on y a vécu, des gens qui l’ont faite, des gens avec qui je l’ai bue. Ce n’est pas un spectacle sur le vin mais bel et bien un spectacle où le vin sert de prétexte à un voyage.

Comment vous est venue cette idée ?

J’aime le vin bien sûr. Je trouve que c’est un fil rouge original pour aller de souvenir en souvenir, de personnage en personnage…

Vous avez eu un parcours très atypique. A quel moment réalisez-vous que votre destin, c’est la comédie ?

Depuis toujours je voulais monter sur les planches, depuis l’enfance. J’avais ouvert une parenthèse avec des études plus sérieuses et un travail de fiscaliste à Paris puis à New York. Mais les événements du 11 septembre ont constitué pour moi un choc cathartique qui m’a fait mesurer la fragilité de l’existence, qui m’a fait réaliser que j’avais ce besoin vital de monter sur scène. « Si le monde est fou soyons plus fou que lui… » : Cette phrase a alors raisonné en moi !

Vous souvenez-vous de votre première scène ? Comment vous avait accueilli le public ?

Oui bien sûr ! Ma toute première scène fut le 2 décembre 20002 au Théâtre du Gymnase. C’était une sorte de showcase, un saut dans le vide devant 700 personnes. Ce fut au final une prise de risque payante puisque ce soir-là Samuel Le Bihan est dans le public, et il décide de me produire. Les débuts furent difficiles puis j’ai rencontré le succès au théâtre des Mathurins, ainsi qu’à la Gaîté-Montparnasse pendant deux ans et enfin la nomination aux Molières… Je n’oublierai jamais cet accueil extraordinaire du public.

Quels sont vos référents, actuels ou passés, en matière d’humour ?

Le premier est sans conteste Coluche que j’ai eu la chance d’incarner au cinéma (Coluche, l’histoire d’un mec ndlr). Je suis aussi un grand fan de Guy Bedos qui a été très bienveillant avec moi. Je me régale également des textes de Dabadie qui sont pour moi des bijoux. J’avoue être très bon public et je suis très client de mes confrères (rires) ! Aujourd’hui, j’aime beaucoup la nouvelle génération comme Roman Frayssinet ou encore Waly Dia qui m’impressionnent beaucoup !

Vous êtes co-directeur du théâtre de l’Oeuvre, quelle est votre ligne de programmation ?

Le talent (rires) ! Nous voulons des spectacles qui nous feraient vibrer en tant que spectateurs. La part belle est faite aux metteurs en scène ambitieux et aux auteurs contemporains. Nous sommes fiers de spectacles comme Justice, Scènes de la vie conjugale… Nous sommes également très heureux d’avoir accueilli Florian Zeller avec la dernière pièce de Robert Hirsch, ainsi que Le Cercle des illusionnistes d’Alexis Michalik. Nous avons également sur scène des humoristes tels qu’Alex Vizorek qui joue en ce moment, ou encore Manu Payet qui y a présenté son spectacle, et même le grand Jerry Seinfeld ! En ce qui concerne les évènements musicaux, Jean-Louis Aubert s’est déjà produit au théâtre ainsi que Ibrahim Maalouf. Une programmation riche avec des artistes tous très talentueux !

Que pourrait-on lire sur la contreétiquette de la cuvée Di(x)Vin(s) ?

A consommer sans aucune modération !

Par Élodie Rabaud