Philippe Vernet, Auteur-Compositeur-Interprète
Auteur-compositeur-interprète, Philippe Vernet est doté d’une voix parfaitement maîtrisée sur le plan technique grâce à une formation musicale solide. Sa carrière démarre officiellement en 2005 avec la sortie de son premier album éponyme, et une pré-sélection en vue de représenter la France à l’Eurovision avec son titre « Mener en bateau ». En réalité, il chante depuis toujours et gère sa carrière avec perfectionnisme, cœur et passion. C’est avec la bienveillance et la douceur qui le caractérisent qu’il répond à nos questions.
Vous avez démarré la musique et le chant très tôt, dès l’âge de 7 ans, et avez reçu une formation classique. Que vous en reste-t-il aujourd’hui ?
J’ai commencé par le chant. Ensuite, au collège, on m’a incité à faire une école de musique puis une maîtrise au conservatoire de Lyon avec un enseignement en musique, instrument et chant. Ce qu’il m’en reste, c’est que je sais lire la musique, donc c’est important. J’ai également une technique vocale qui est différente de la technique de variété qu’on peut apprendre avec un prof. Je continue quand même à prendre des cours de chant, mais j’ai cette base lyrique de départ qui me sert de point d’appui pour développer plein d’autres choses. J’ai eu la chance d’avoir de bons profs, je prenais tout ça très au sérieux et j’étais dans le deuxième plus grand conservatoire en France, il s’agissait donc d’une structure solide. On n’avait pas trop droit à l’erreur et c’était très rigoureux.
Comment définiriez-vous votre univers ?
Aujourd’hui, c’est de la variété au sens large (variété pop, variété électro…) et ça n’a rien de péjoratif, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, ça touche tous les publics et j’essaie de plaire à tout le monde en faisant des choses parfois un peu différentes. J’aime tout chanter, à partir du moment où ça me parle et que les textes qu’on me propose sont beaux. J’y attache beaucoup d’importance.
Vous vous auto-produisez, donc vous n’avez pas de label, qu’est-ce que cela signifie pour un artiste ?
C’est de plus en plus courant, l’univers de la musique a beaucoup changé, beaucoup de choses sont numérisées. C’est donc une autre façon de travailler puisqu’on ne sort plus vraiment les CD en physique, mais moi je m’y attache. L’auto-production a ses avantages et ses inconvénients… D’un côté, on est libre de faire ce qu’on veut, quand on veut et comme on le veut, sans être pressurisé par qui que ce soit ou par un quelconque aspect commercial qui serait imposé pour faire du chiffre. D’un autre côté, on n’a justement pas toutes ces équipes de marketing ou design, et il faut souvent faire tout seul le travail d’une dizaine de personnes. Un autre aspect est qu’on est son propre financeur, donc un projet qui marche – grâce aux ventes de disques, concerts ou prestations diverses – permet d’investir sur le projet suivant.
Parlez-nous de vos projets en cours, quelle est votre actualité ?
Je suis sur mon prochain album, une quinzaine de titres sont prévus avec des reprises, des chansons originales et des duos avec des personnes de renom. Sa sortie est prévue d’ici la fin de l’année. On prévoit une grosse promo avec mon attaché de presse, quatre concerts seront notamment donnés dans une salle parisienne… Sinon, mon single Je pense à toi en version Remixes est sorti il y a quasiment un an et je suis toujours en promotion, car il marche très bien et même plus que je ne l’espérais : le titre est diffusé dans 180 pays ! C’était un pari risqué, parce que personne ne m’attendait sur ce registre électro pour les clubs, les boîtes de nuit, les jeunes, et les ados, et je me rends compte que finalement ça plaît même à ma base de fans, peu importe l’âge, des tout-petits aux personnes âgées.
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