Alil Vardar, 15 ans de succès à l’Olympia

Après le « Clan des Divorcées », « Familles (Re)Composées » ou bien «un week-end tranquille », Alil Vardar nous propose pour ce 4 mai, un évènement spécial qui aura lieu au mythique Théâtre de l’Olympia, un show unique de deux heures avec les extraits des meilleurs moments de ses 6 dernières comédies… Le tout pour fêter (avec lui) ses 15 ans de succès sur scène.

Save the date

Le samedi 4 mai, ce ne sera pas seulement le dernier spectacle de son one man show Comment garder son mec, mais surtout un spectacle taillé sur mesure, ponctué de nouveaux sketches et d’anecdotes croustillantes sur les coulisses de ses pièces. Il paraît même que nous aurons droit à quelques extraits des meilleurs moments de ses 6 dernières comédies… Le tout pour fêter ces 15 ans de carrière.

« Il y aura des invités spéciaux, des gens avec qui j’ai joué sur scène et qui ont marqué un tournant » a dit Alil Vardar à la fin de son spectacle Un week-end tranquille (à la Grande Comédie jusqu’au 5 mai), en invitant ainsi aux spectateurs à le rejoindre pour le 4 mai.

Le coup de cœur

Ses pièces de Boulevard occupent les palmarès des sites de billetterie de spectacle, ce « franc-parleur », comme il aime se décrire, n’a pas avoir peur d’aborder dans ses pièces des thèmes aussi tabous que le sexe et l’argent. Avec, toujours, la famille au premier plan: Un couple parfait… enfin presque!, 10 ans de mariage, Familles (re)composées, Un week-end tranquille, etc. Ce que nous aimons dans ces créations, c’est leur langage populaire qui parle à tout le monde.

« J’ai une fascination pour les relations homme/femme, c’est universel. J’essaye d’écrire des choses qui parlent aux gens. Les gens ne viennent pas au théâtre pour voir ma vie, mais pour voir la leur, en plus drôle » a-t-il dit au Figaro.

L’énigmatique empereur du Boulevard

Alil Vardar est né en 1970 en Belgique, ce qui explique peut-être son sens de l’humour très aiguisé. Issu d’une famille libanaise, il a grandi d’en un quartier pauvre de Bruxelles, il a connu « la misère sociale mais pas la misère affective » avant de débarquer en France. Le cadet de 5 frères dit avoir toujours aimé faire rire. Il écrit ses premiers sketchs à 22 ans, en sortant du service militaire (moyen d’obtenir la nationalité belge) et enchaîne les petits boulots pour finalement décider de faire de la comédie son métier.

Trois ans plus tard, il achète avec son frère Hazis son premier théâtre, le Comiq’Art à Bruxelles. Après ses premiers succès, il quitte la Belgique pour s’installer à Toulouse, où il rachète le théâtre des 3T. Cinq en plus tard, en 2003, il crée sa première comédie, qui connaît un grand succès à paris : Le Clan des divorcés. Des années après, la pièce se joue toujours. À la télévision, elle a été diffusée dix-huit fois en deux ans, selon Le parisien, et compte plus de deux millions de spectateurs. Depuis lors, il enchaîne les créations et les rôles partout en France et à l’étranger.

Par Sandra Javalera

A l’Olympia, le 4 mai.