Alain Bernard, Piano Paradiso

Le pianiste et comédien Alain Bernard revient sur scène avec un nouveau one-man-show, Piano Paradiso. Dans la lignée de son précédent spectacle, l’artiste revisite le monde de la musique avec un piano… et toujours beaucoup d’humour !

Alain bernard, comment est venue l’idée de Piano Paradiso ?

Depuis 2012, je tourne en province avec mon spectacle Piano Rigoletto, qui a démarré à paris, au théâtre les déchargeurs, puis a beaucoup tourné en province. Nous avons fait trois années de représentations au festival OFF d’avignon, et sommes retournés à paris dans la nouvelle salle de l’Alhambra. Au total, nous avons fait plus de 400 dates ! Une magnifique aventure pour ce spectacle écrit avec la complicité de pascal légitimus.Ill était temps de se renouveler et de penser à un nouvel opus. La rencontre avec Gil Galliot a été déterminante.

Qu’apporte le nouveau spectacle ?

Comme Piano Rigoletto, Piano Paradiso est toujours un spectacle d’humour musical. ils ont d’ailleurs la même disposition scénique : un piano acoustique et un piano électrique. cela permet d’aborder plusieurs genres musicaux de façon plus réaliste. dans Piano Rigoletto, j’interprétais un personnage de professeur venant donner son cours sur l’histoire de la musique. dans Piano Paradiso, il y aura une plus grande palette de personnages. J’y évoque également davantage de situations personnelles, Piano Paradiso est plus intime et la mise en scène de Gil Galliot est plus théâtrale. On est moins dans un spectacle de sketchs que dans du théâtre musical.

Quel est le fil conducteur ?

C’est en fait le parcours d’un compositeur passionné de musiques de films qui évoque ses débuts, ses premiers cours, ses différentes expériences musicales, ses divers boulots… c’est le prétexte pour aborder plusieurs thèmes liés au monde de la musique : la pub, la télé, l’orchestre classique… mais tous, bien sûr, sont traités de façon humoristique. Après avoir rendu un vibrant hommage aux musiques de films, ce personnage devra honorer une commande de musique qu’il composera sous nos yeux !

On imagine bien le sens de l’expression « rigoletto ». Mais pourquoi « paradiso » ?

Pour souligner le bonheur que peut apporter la musique. Qu’on en vive ou pas, qu’on soit reconnu ou pas, la pratique d’un instrument et a fortiori la composition musicale peut amener au bonheur absolu, à la plénitude. La musique est un avant-goût du paradis !

Et où pourra-t-on voir Piano Paradiso ?

Au Festival d’avignon, du 6 au 28 juillet, au théâtre au coin de la lune, tous les jours à 14 h 15 (relâche les 12 et 19), puis au théâtre les déchargeurs, à paris, tous les lundis à 19 h 30, à partir du 3 septembre.