FLORENT MATHEY
Pour la passion de la scène
Florent Mathey est à l’affiche de la Divine Comédie à Paris à partir du 12 janvier 2023, pour son one-man-show « Toujours classe ». Un spectacle très drôle par un artiste lunaire qui nous emmène dans son univers décalé.
Rien ne vous prédestinait à devenir comédien. Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire du stand-up ?
Depuis mon enfance, je rêvais de devenir comédien. Cependant, après avoir terminé mes études en école de commerce et avoir tenté différents stages et emplois sans succès, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure. L’inspiration m’est venue lorsque j’ai vu un ami jouer son one-man-show. Je dois dire que le stand-up m’a particulièrement plu en raison de la liberté qu’il offre pour écrire ses propres textes. Je ne voulais pas être dans une logique de troupe où l’on dépend d’un groupe.
Votre premier spectacle Les Talents d’Or était une parodie des Césars, votre deuxième spectacle Florent Mathey s’emballe abordait des sujets plus personnels. Quelles surprises nous réservez-vous pour Toujours classe ?
En réalité Florent Mathey s’emballe et Toujours classe sont deux spectacles qui se ressemblent beaucoup. Toujours classe met en scène un homme issu des beaux quartiers de Neuilly-sur-Seine qui s’exprime sur différents sujets qu’il croit maîtriser, tels que la pauvreté, la séduction, le recrutement, la vie artistique et la politique. On y croise une galerie de personnages très divers comme un séducteur raté, un chanteur psychopathe ou encore un homme politique lunaire. Je suis particulièrement heureux aujourd’hui car je m’entoure désormais d’une équipe artistique et de communication au top ! C’est une joie de faire constamment évoluer mon one man-show.
Dans vos spectacles vous incarnez une variété de personnages tous plus déjantés les uns que les autres. D’où vous vient ce goût pour les imitations ?
J’ai toujours aimé faire le pitre, sortir du cadre sérieux que l’on nous impose bien trop souvent à mon goût. Vous savez, l’imitation commence en observant les personnes de son entourage. Pour ma part, j’adorais imiter mon grand-père ou mon prof d’éco au lycée afin d’amuser la galerie. Mais je ne me cantonne pas qu’à mon entourage, j’ai aussi un vrai plaisir à imiter les animaux. D’ailleurs le labrador ou la grenouille rencontrent souvent un vif succès auprès du public.
Vous semblez entretenir un lien particulier avec le public. Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?
Je dirais que mon meilleur souvenir sur scène est celui de mon premier spectacle : Les Talents d’Or au Théâtre La Cible à Pigalle. Ce soir-là j’ai joué devant une cinquantaine de personnes et je dois vous avouer que je ne m’attendais pas à voir autant de spectateurs ! En réalité la plupart d’entre eux étaient des amis et des collègues de travail venus me soutenir et cela m’a énormément touché.
« J’AI TOUJOURS AIMÉ FAIRE LE PITRE, SORTIR DU CADRE SÉRIEUX QUE L’ON NOUS IMPOSE BIEN TROP SOUVENT À MON GOÛT. »
Les premiers retours ont été très prometteurs et cela m’a beaucoup encouragé. Je pense que ce qui a plu c’est l’interaction que j’avais avec le public mais aussi la variété des personnages joués, l’énergie que je mets sur scène ainsi que l’originalité du cadre proposé dans mon spectacle.
« C’EST UNE JOIE DE FAIRE CONSTAMMENT ÉVOLUER MON ONE-MAN-SHOW. »
Contrairement aux spectacles précédents, Toujours classe a été écrit avec plus de liberté. Est-ce une façon pour vous de laisser plus de place à l’improvisation ?
En effet, j’apprécie l’improvisation avec le public, car il est important de créer un lien avec lui dès le début de la représentation. Cependant, le reste du spectacle est essentiellement écrit. Parfois, des situations imprévues peuvent survenir et offrent l’opportunité de s’adapter et de rebondir. Par exemple, lors d’une de mes représentations, j’ai fait une imitation d’un labrador et le chien de la patronne du théâtre dans lequel je jouais a commencé à aboyer, comme s’il répondait à mon imitation. Toute la salle a éclaté de rire ! L’improvisation est un exercice qui exige à la fois réactivité et bon timing.
Le mot de la fin avant de se quitter ?
Je vous donne rendez-vous les jeudis à 19H30 à La Divine Comédie à Paris ! En attendant vous pouvez me suivre sur Instagram, vous serez surpris par les vidéos tournées dans mon bain et si vous souhaitez savoir si je bois vraiment autant de whisky sur scène il faudra venir me voir !
À la Divine Comédie jusqu’au 4 mai.
