Marcel raconte et chante Amont

Soixante ans de carrière, tout un chemin parsemé de chansons, de rencontres (Charles Trenet, Edith Piaf, Jacques Brel, Charles Aznavour, Georges Brassens), et autant d’anecdotes à raconter avec émotion, rires et surtout avec l’énergie qui le caractérise tant. Le compositeur, chanteur, acteur et polyglotte (sept langues parlées !) se livre corps et âme dans un nouveau spectacle à l’Alhambra.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer ce nouveau spectacle ?

J’ai toujours parlé et joué dans mes concerts, bien avant la vogue du stand-up. J’ai voulu m’offrir le « luxe » de m’y essayer à mon tour sur le tard. C’est ainsi qu’est née l’envie de ce nouveau spectacle : je monte sur scène pour y raconter ma vie d’une manière – je l’espère – plaisante.

Vous allez avoir 90 ans, vous ne vous arrêterez jamais de monter sur les planches !

Non, je ne sais rien faire d’autre qui me passionnerait autant. M’arrêter serait m’envoyer… au cimetière. Parmi les avis donnés par le public, il y en a un qui nous a particulièrement interpellés : « je ne m’attendais pas à voir Marcel Amont lui-même sur scène, ce fut une délicieuse surprise. »

Est-ce que quelqu’un d’autre que Marcel Amont pourrait interpréter Marcel Amont ?

Bien sûr.

Vous risqueriez-vous à nous proposer un candidat ?

Je n’en ai pas mais je ne vois pas pourquoi cet oiseau rare serait introuvable.

Le piano accompagne vos chansons émouvantes et vos confidences pétillantes et drôles, un autre format serait-il envisageable ?

Je suis à l’écoute de tout projet intelligent. Éric Rheobald, mon metteur en scène, ne manquerait pas d’idées.

Si vous deviez présenter votre pièce, que diriez-vous pour attirer le public ?

Voir un papy de 90 balais faire un spectacle tel qu’il n’en a encore jamais fait… c’est inédit ! Cela devrait m’attirer quelques amicales visites…

Vous avez beaucoup voyagé… de retour à la maison, qu’avez vous retrouvé ? pour le meilleur et pour le pire… ? 

Sauf lors de ma saison à Rome dans les années 1960, je ne me suis jamais éloigné trop longtemps de la France. Quant à mon retour avec un spectacle sur Paris, c’est une habitude que j’ai toujours eu à cœur de renouveler, fût-ce après des intervalles de quelques années. Cette fois-ci, le plaisir de cette rentrée est double puisqu’elle a lieu en même temps que mon nouveau cd Par-dessus l’épaule (Universal label Mca – sortie le 12 octobre 2018) où mes invités ne sont autres que Charles Aznavour, Alain Souchon, Maxime Le Forestier, Francis Cabrel, Aldebert, François Morel et, last but no least, mon propre fils Mathias.

Tous les dimanches à 15H30 à partir du 7 octobre.