SINGRID CAMPION

Le spectacle dans le sang

Singrid est une chanteuse au parcours atypique et aux inspirations éclectiques. Sa culture, ses idôles et les gens qui l’entourent sont autant de sources d’inspiration qui nourrissent sa musique. Elle nous présente ses deux nouveaux albums.

Personnalité reconnue du monde forain, Singrid Campion est également artiste. Son album Paris mi amor, sorti en 2018, l’a menée jusqu’aux planches de l’Olympia. Passionnée par ses métiers, elle les entremêle pour créer une identité qui lui soit propre, tout en rendant hommage à sa culture, à ses proches et aux musiciens qui ont marqué sa vie. Elle nous dévoile deux nouveaux albums, disponibles sur toutes les plateformes d’écoute.

Vous êtes à la fois chanteuse et foraine, vous menez de front une carrière qui vous a amenée jusqu’à l’Olympia en 2018. Le divertissement a-t-il toujours été une vocation ?

Oui, le divertissement a toujours été une vocation ! Je lie le travail au plaisir tout en pensant à l’entraide envers ceux qui en ont besoin. Pour ma part, nombreux sont les problèmes que je règle en musique. La musique rassemble toutes les classes sociales et toutes les origines. C’est fédérateur !

En l’espace d’un mois, vous avez sorti deux albums. Le premier, en février, rend hommage à la fois au maître du jazz manouche Django Reinhardt et à l’idole de toute une génération, Johnny Hallyday. Comment vous est venue l’inspiration et comment avez-vous arrangé ce mélange des styles ?

Mon inspiration est venue du fait que je sois une grande fan de Harley Davidson. Johnny Halliday était venu chez moi à Saint-Tropez un été, puis à la foire du Trône à Paris par la suite. J’adorais cet artiste. Pour Django Reinhardt, c’est un mentor pour nous autres manouches. Je voulais lui rendre un hommage en musique. C’est une réalisation artistique mêlant le rock et le jazz manouche avec une touche parisienne. Un album réunissant des jazzmen mondialement connus. C’est une première !

Votre deuxième album, sorti en mars, mêle des influences jazz, des classiques des répertoires français et anglophone avec des sonorités dance électro. Quelle a été l’impulsion derrière cet album ?

Tout d’abord, il s’agit d’un album qui se veut indémodable et intemporel. Une mixité de styles tout en gardant cet ADN parisien. J’ai voulu pour cet album un retour aux sources, avec des notes gipsy et tziganes tout en ajoutant une touche de variété française. Sur les réseaux sociaux, vous partagez votre quotidien, vos inspirations et votre culture.

Est-ce qu’il est important pour vous de transmettre vos goûts et vos valeurs au travers de la musique ?

Le partage des mes valeurs dans ma musique est essentiel, les gens du voyage m’ont désignée comme une « ambassadrice foraine », il est important que je fasse honneur à ma culture.

Y’a-t-il une citation, une devise qui vous corresponde / vous représente ?

« La fête foraine n’est pas une industrie… c’est une Culture ».

Où pouvons-nous suivre votre actualité pour 2024 ?

En 2024 vous pouvez me retrouver sur mes réseaux sociaux, mais également sur les plateformes, en radio et à la télévision.