TIAGO RODRIGUES
Le nouveau chef d’orchestre du festival
Le nouveau directeur du Festival d’Avignon Tiago Rodrigues, acteur, auteur et metteur en scène, a pris la suite d’Olivier Py depuis septembre 2022. C’est le premier artiste étranger à diriger le Festival. Son vœu le plus cher est de reprendre le drapeau d’un théâtre populaire et artistique en favorisant la démocratisation culturelle.
Il s’impose comme une rencontre incontournable de la scène théâtrale mondiale, mettant en lumière les plus grands talents et créations contemporaines. Mais l’histoire du Festival est également marquée par des évolutions, des ruptures et des résiliences face aux épreuves, peignant une fresque aussi passionnante que les pièces qui y sont jouées.
Le premier artiste étranger a diriger le Festival
Acteur, auteur et metteur en scène, le nouveau directeur du Festival d’Avignon, Tiago Rodrigues, a pris la suite d’Olivier Py depuis septembre 2022. C’est le premier artiste étranger à diriger le Festival.Son vœu le plus cher est de reprendre le drapeau d’un théâtre populaire et artistique en favorisant la démocratisation culturelle.Un dispositif « première fois » pour accueillir ceux qui ne sont jamais allés au Festival a été mis en place, 5000 jeunes de 13 à 18 ans vont en bénéficier, 12000 places supplémentaires ont été mises en vente.
Tiago Rodrigues tente de relever le défi qui est l’ADN du Festival d’Avignon: réussir plusieurs mariage improbables mais très heureux entre exigence, grande qualité des propositions artistiques, surprises, découvertes et complexité. Offrir un accès facile, des passerelles à la complexité, exercer un travail permanent de service public vers une plus grande démocratisation à l’accès à la création artistique.
Le credo de Tiago Rodrigues : « Rendre facile l’accès à ce qui est complexe ».
Le besoin de complexité est crucial dans un monde menacé par une dangereuse simplification des discours populiste démagogiques et anti démocratiques. Ces dangers sont à combattre avec la créativité, l’imagination et une joyeuse complexité.
Par Sabine Komsta