Nicolas Lumbreras, un nouveau spectacle aux Béliers Parisiens

Après Cousins comme cochons, Nicolas Lumbreras revient avec un nouveau spectacle. Une comédie musicalo-royaliste qui réunit tous les éléments pour passer un bon moment : flamenco, humour populaire, vitesse… Il y est à la fois auteur, comédien, metteur en scène, compositeur et musicien. Un spectacle parfait pour rire et s’évader.

Parlez-nous de votre spectacle, qu’est-ce que vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure ?

Après Cousins comme cochons, ma précédente création qui a été jouée près d’un an au Splendid, il me tardait de monter un nouveau spectacle avec les mêmes comédiens. J’ai donc écrit Jean-Louis XIV en sachant à l’avance qui allait jouer quoi. C’est donc du sur mesure !

À quoi faut-il s’attendre quand on va voir votre spectacle ?

À tout ! Il s’agit d’une comédie boulevardo-musicalo-versaillaise. Aucune autre prétention que de divertir dans ce spectacle qui mêle différents univers. Ca chante, ça danse, ça rend hommage aux farces de Molière, aux films de louis de Funès, aux comédies historiques des années 1980 (comme Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine), aux boys bands, aux bretons, à l’Espagne, j’en passe et des meilleurs !

Comment devient-t-on le roi-soleil au lever de rideau et que souhaitez-vous raconter à travers ce personnage et son époque?

Encore une fois, il ne s’agit pas d’une pièce historique. Tout n’est que pure fiction ! Il y a des références historiques, bien sûr, mais le but est de les tourner en dérision, d’en faire des situations plus délirantes les unes que les autres. Et concernant le roi-soleil, mon but était de le montrer sous un jour moins glorieux que celui de nos manuels scolaires ou de nos livres d’histoire. J’ai cherché à en faire un personnage veule, lâche, menteur, un peu comme les protagonistes masculins des pièces de Georges Feydeau.

Vous menez de front des multiples projets. Que préférez-vous entre l’écriture, la mise en scène et le jeu ?

Compliqué de comparer, chaque poste est si différent ! Sur Jean-Louis XIV, j’ai la chance d’être à la fois auteur, metteur en scène, compositeur, comédien et musicien. Je crois que c’est ça que je préfère : les cinq en même temps !

Vous avez aussi joué dans des nombreux spectacles à succès. Selon vous, quels sont les clés qui font la réussite d’une production ?

Il n’y a pas de recette miracle ! il y a des éléments incontournables et qui tombent sous les sens : une bonne pièce, de bons comédiens, une bonne mise en scène. Mais il faut ajouter à cela un bon titre, un bon pitch, une bonne affiche, un sujet qui touche un maximum de gens mais sans pour autant être consensuel… Sinon le spectacle n’a pas d’aspérité, pas de saveur. et puis il faut de la chance, aussi. On a vu d’excellents spectacles ne pas connaitre le succès, malheureusement. et l’inverse, aussi !

Quels sont les artistes qui vous inspirent le plus à l’heure de jouer ?

Les comédiens de mon spectacle, tout simplement !

Quel a été votre dernier coup de cœur sur scène (en tant que spectateur)?

La Machine de Turing, au théâtre Michel.

Comment aimeriez-vous que le public réagisse en sortant de la salle ?

En disant : « Qu’est ce que c’est con ! ». C’est un compliment qui m’irait très bien !

Et pour finir, si vous déviez défendre cette pièce en quelques mots seulement, que diriez-vous ?

Perruque, crinoline, pâte à crêpes, flamenco, espionnage, excès de vitesse, miséricorde. Jean-Louis XIV, c’est un peu tout ça !

Au théâtre des Beliers Parisiens, à partir du 08 février 2019.