Julien Lepers
« C’est inégalable, une première, du jamais vu ! »
Après 900 000 questions, 40 000 candidats et 28 ans d’émission, Julien Lepers a définitivement tourné la page de “Questions pour un champion” l’année dernière. Et le voilà à présent sur scène jusqu’au 25 juin, au théâtre des Feux de la Rampe, avec son tout premier spectacle, “Julien Lepers danse avec les mots”, dans lequel il joue sans limite avec la langue de Molière. Sur tous les fronts depuis des décennies (il s’est même mis à la danse avec l’émission “Danse avec les Stars” !), Julien Lepers ne cesse de se lancer de nouveaux défis.
Les feux de la rampe Jusqu’au 25 juin
À quoi ressemble “Danse avec les mots” ?
C’est un seul en scène que je fais avec les bons mots, les belles phrases des grands auteurs classiques, avec les perles des élèves du bac, les perles des footballeurs. C’est un happening : je me mets au piano, je chante, je joue, je parle, je danse…
Comment se passe les représentations depuis janvier ?
Très bien ! Je suis très content ! J’ai la chance d’avoir un metteur en scène remarquable, Alain Sachs, qui est l’un des plus connus sur la place de Paris : sept Molières et une trentaine de nominations. Sans lui, je ne l’aurais pas fait. Il est très content du résultat et moi aussi.
Pourquoi faut-il venir voir votre spectacle plus qu’un autre?
Parce que c’est inégalable, c’est une première, c’est du jamais vu ! Et ça donne l’occasion, aux gens qui ne me voient plus en télévision, de me voir sur scène.
Au théâtre, quel personnage aimeriez-vous jouer prochainement et dans quelle pièce ?
Le mien ! Je n’ai pas d’autres envies que de faire ce que je fais en ce moment. Et je réponds sans réfléchir. Je suis content de ce que je fais et je n’ai pas d’autres envies pour le moment au théâtre.
On vous savait animateur, comédien,chanteur, auteur, compositeur. Vous voilà aussi danseur. Qu’est-ce que vous a apporté “Danse avec les Stars” ?
Ils m’ont gardé deux mois et demi, jamais je n’aurais pensé ça ! Six heures de danse par jour pendant deux mois et demi… Je n’en pouvais plus ! Je pensais rester une semaine, les juges me mettaient tout le temps dernier ou avant dernier. Je sais ce que c’est la danse maintenant. J’étais content, c’était une aventure nouvelle. Mais c’est archi crevant, très physique. Il fallait compter : un, deux, alors là on va en huit, là deux puissance trois… Je sais compter à partir de maintenant !
Votre pas de danse préféré ?
J’aimais bien le quickstep, la valse, le tango. J’ai fait pas mal de danses…
Vous êtes champion toutes catégories. Y a-t-il une catégorie qui vous manque?
Non, je suis bien dans ce que je fais en ce moment. Je m’attaque à plusieurs volets de ce métier qui est un métier de communication, de spectacles, de mélange de tout ça. Rien ne me manque vraiment.
Aimeriez-vous reprendre une émission de télévision. Si oui, quel genre?
Ce n’est même pas que j’aimerais : c’est en discussion très avancée sur trois projets différents. Je n’annonce rien pour le moment.
Où puisez-vous votre débordante énergie?
Les gens me disent : « Il a de l’énergie à revendre ! » Et bien écoutez, c’est normal. Dans 20 ans, 30 ans, je pense que j’en aurai moins. Mais pour le moment j’en ai. C’est normal d’être énergique parce que je suis content de faire ce que je fais. Tout simplement !
Un candidat qui vous a marqué dans “Questions pour un Champion” ?
Il y a Khorem de Lyon qui m’a marqué parce qu’il était très très puissant, très fort. Un candidat remarquable. Il y en a pleins qui m’ont marqué sur les 40 000 candidats.
Votre meilleur souvenir de l’émission ? Et le pire ?
Le meilleur souvenir, c’est les 300 primes que j’ai faits ! Il y avait des gens qui arrivaient de tous les pays du monde et qui ont pour seul dénominateur commun de savoir parler le français. Des Guinéens, des Mauriciens, des Vietnamiens qui ont en commun la langue française. Un mauvais souvenir ? À la fin du match, les candidats se serraient toujours la main. Une fois, il y en a un qui a refusé de serrer la main de l’autre, parce qu’il n’a pas aimé perdre. Je n’ai vu ça qu’une seule fois sur 40 000 candidats.
Quel est aujourd’hui votre rêve le plus fou ?
J’aimerais bien voler dans les airs ! Ça, c’est formidable.