Les Choristes
Le spectacle musical de l’immense succès
Printemps 2004. Un film musical chamboule les salles de cinéma et devient le film au plus grand nombre d’entrées cette année-là, avec 8 451 680 places vendues en France. C’est le tout premier film de Christophe Barratier, “Les Choristes”. Dans la foulée, l’album de la bande originale part comme des petits pains, avec 1 600 000 exemplaires vendus, restant disque numéro un des ventes pendant trois mois, fait exceptionnel pour une bande originale de film.
Folies Bergère. Jusqu’au 18 juin
Fidèle au film
Face à autant de succès, le réalisateur Christophe Barratier refusera pourtant de tourner la suite des “Choristes”. Il a déjà une autre idée en tête : adapter l’histoire au théâtre. Chose faite puisque, depuis février, la Maîtrise des Hauts-de-Seine et six comédiens adultes font revivre l’année 1949 à l’internat du “Fond de l’Étang” dans un décor fidèle à l’univers du film. Sur la scène des Folies Bergère, une quinzaine d’enfants reprennent les rôles emblématiques du film : Pierre Morhange, élève renfermé et doué pour le chant, Pépinot, le plus jeune qui attend sa maman tous les samedis, Corbin, pensionnaire rebelle, Le Querrec, Doublet, Gaudi…
Immersion dans l’internat
Souvenez-vous : l’histoire des “Choristes” commence avec l’arrivée de Clément Mathieu, prof de musique qui accepte un poste de surveillant à l’internat. Bouleversé par les méthodes répressives du directeur Rachin («Action, réaction !»), il initie les enfants difficiles à la musique et au chant, au désespoir du directeur. Parmi ses prodiges, Pierre Morhange se démarque avec sa voix d’ange. Un don que Clément Mathieu signale à la mère du jeune homme, Violette, qui l’élève seule, et dont le professeur tombe vite amoureux.
Les adultes
Dans le rôle de Clément Mathieu : le comédien aux faux airs de Gérard Jugnot, Jean-Louis Barcelona. Après des apparitions publicitaires (Didier de Cetelem qui veut ressembler à Michel Polnareff, c’est lui !), il enchaîne les seconds rôles dans de nombreux films et joue au théâtre pour Isabelle Mergault et Alain Sachs. Aude Candela est Violette. Selon Christophe Barratier, « sa nature et son jeu correspondent en tout point à l’idée qu’on se fait de Violette Morhange : douce sans être mièvre, belle sans ostentation, élégante sans être maniérée. Et surtout, d’un courage qui force d’admiration. » L’adolescent rebelle et violent, Pascal Mondain, est joué par Victor Le Blond (“La Guerre des Boutons”). Bernard Farcy (le chef policier dans “Taxi” et le Général de Gaulle dans “Le Grand Charles”) interprète le directeur Rachin. Jean-Pierre Clami est le Père Maxence et le professeur de mathématiques Langlois est joué par Patrick Zard.
Le duo Barratier-Coulais
Si le casting a changé, la réalisation et la composition musicale restent bien aux mains de Christophe Barratier et Bruno Coulais. Après 35 ans de carrière, ce dernier est largement reconnu par le grand public (“Microcosmos”, “Le Peuple migrateur”…). En lieu et place des Petits Chanteurs de Saint-Marc, la Maîtrise des Hauts-de-Seine, forte de 500 chanteurs dirigés par Gaël Darchen, a été officiellement sacrée Choeur d’Enfants de l’Opéra National de Paris en 1995. Elle tient désormais le haut du pavé international dans sa discipline et nous promet un spectacle au moins tout aussi vibrant que le film.