SHERLOCK HOLMES, LE MUSICAL

L’éblouissante aventure musicale « Sherlock Holmes », un spectacle-voyage familial et enchanteur

Après le succès de « Pirates : Le destin d’Evan Kingsley », les frères Samuel et Julien Safa, producteurs, auteurs et metteurs en scène, livrent au public une histoire inédite dans un spectacle époustouflant qui tient en haleine, séduit et divertit, et puis laisse ébloui…

Samuel et Julien Safa

Pouvez-vous nous dire comment votre choix s’est porté sur le célèbre détective Sherlock Holmes et son univers pour élaborer ce spectacle musical ?

Samuel Safa : On cherchait un thème pour notre nouveau show. J’avais très envie que l’on mette en scène un plateau Bollywood haut en couleur. Dès lors, le thème du voyage s’est imposé. Il nous fallait ensuite trouver un héros populaire. Pas facile. Mais nous avions un indice : l’Inde étant une ancienne colonie britannique, je remontais alors le fil vers l’Angleterre. Eureka ! Élémentaire ! La solution, c’était Sherlock Holmes !

Les adaptations de personnages classiques suscitent souvent des attentes spéciales. Comment avez-vous réussi à apporter cette touche décapante et innovante à l’histoire de Sherlock Holmes tout en respectant son héritage littéraire ?

Julien Safa : Tout d’abord, notre Sherlock Holmes chante et danse, ce qui n’est pas commun ! Nous avons voulu garder l’essence du personnage, son sens de déduction et d’analyse, tout en l’amenant dans des aventures aux allures d’un roman de Jules Verne, voire même d’un Tintin. Cela nous donne de nombreuses situations riches pour un spectacle musical.

SS : C’est toute la difficulté avec ce genre de personnage. Savoir répondre aux attentes des spectateurs, garder certains codes, tout en y mettant une touche personnelle, originale et moderne. Je me suis alors posé cette question : quel regard porterait Sherlock Holmes sur notre époque ? Téléphone portable, jeux vidéo, Freddie Mercury, Brexit ou encore réseaux sociaux : tout y est le temps d’une scène. En outre, j’ai voulu qu’il soit gourmand, accro à la nourriture. Cela le rend plus attachant, plus humain. Enfin, il était important que Sherlock Holmes partage son savoir, c’est pourquoi, à certains moments clefs, le spectacle prend une forme didactique, voire pédagogique auprès du public.

Histoire et intrigue, musique et chorégraphies, décors et costumes mapping vidéos : comment avez-vous orchestré tous ces arts qui créent une expérience immersive de grande qualité pour le public ?

SS : Ayant écrit l’histoire, j’avais une vision très précise de la manière dont la vidéo allait nourrir les énigmes, l’action et l’interaction. Et, ayant composé les musiques, j’avais également une idée claire du rythme et du style chorégraphique que je voulais. Il nous fallait alors trouver des collaborateurs de choix, créatifs au service du projet. Et on peut dire que nous avons été gâtés avec les talentueux Harold Simon, créateur vidéo, et Johan Nus, chorégraphe.

JS : Je suis très impliqué dans la mise en scène, la recherche des costumes, des décors, des accessoires. Je sais par expérience un environnement scénique réfléchi permet aux artistes de s’exprimer pleinement dans leur personnage.

Vous êtes frères, partenaires complémentaires, un peu amis aussi ; cette complicité d’enfance facilite-t-elle aussi la création et la réalisation de vos spectacles ?

JS : C’est peu de le dire ! Samuel est mon frère, mon meilleur ami, et aussi mon mentor. La phase où l’on crée ensemble est peut-être l’un des meilleurs moments de tout le processus. On s’évade complètement, on imagine, on rit aux larmes. De la même manière que lorsque nous étions enfants, jouant ensemble avec nos figurines Saint Seya ou DBZ. J’adore la rencontre avec nos artistes, c’est jubilatoire de voir nos textes et notre mise en scène prend vie !

SS : Je confirme. Nous sommes bien plus que des frères, nous sommes meilleurs amis, et l’amitié est, à mon sens, l’une des plus puissantes relations qui soit !

Si ce spectacle s’adresse à toute la famille, il est le fruit d’une exigence sans faille : textes fins, intrigue soignée, beauté et prouesses des 9 artistes aussi passionnés que talentueux. Comment avez-vous repéré ces 9 perles ?

JS : Notre premier critère, c’est l’envie. La passion et le travail doivent être au coeur du projet ! Je suis convaincu que le public le ressent. Des artistes généreux et sincères sur scène qui prennent du plaisir en donnent forcément aux spectateurs ! Et je pense que nous ne nous sommes pas trompés avec cette équipe.

SS : La partition, au sens large du terme, n’est qu’une feuille sans vie. Nos critères de choix sont bien évidemment techniques mais aussi humains. Il doit y avoir un feeling. Nous avons la même démarche pour nos artistes et techniciens « de l’ombre ».

Par Sabine Komsta

Du 24 octobre au 25 novembre, au Théâtre du 13e Art

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