Trinidad

Il était une fois Trinidad…

©carlottaForsberg

C’est toujours un plaisir de pouvoir échanger quelques mots avec Trinidad, elle qui a toujours un brin d’humour, de piquant et de sarcasme. Auteur, comédienne, chanteuse… il faut dire aue l’artiste a bien grandi depuis le Petit Conservatoire de Mireillle à un de ses grands succès “Et pendant ce temps Simone Veille”.

Pourquoi le nom “Trinidad” ?

Parce que je suis d’origine espagnole d’une part. Et d’autre part, parce que j’ai la chance d’avoir eu une marraine qui s’appelait comme ça et qui m’a baptisé pour que je sois artiste. Elle voulait que je porte son prénom. Sinon, ça aurait été Louise, mais je préfère Trinidad.

Pourquoi dois-je aller voir “Et pendant ce temps Simone Veille” ?

Parce que c’est un spectacle plein d’amour, d’histoires et d’énergie pour avancer ensemble, les hommes et les femmes. C’est un spectacle qui est né d’une colère et qui s’est transformé en un message de paix. J’étais en colère suite à l’affaire DSK et à toutes ces petites phrases qui ont fuitées dans les médias, comme “ce n’est que le troussage d’une femme de chambre”. Il y a quelque chose qui s’est réveillé à l’interieur de moi, du mépris, et je me suis dit que ce n’était pas possible, qu’on ne pouvait pas laisser dire ça. Je fais peut-être partie des dernières générations qui se souviennent des femmes et des hommes qui se sont battus pour qu’on ait les droits que l’on a aujourd’hui.

D’après vous, quelles sont les différences, si elles existent, entre les hommes et les femmes ?

D’un point de vue anatomique, il y a une différence, c’est évident, sur le plan émotionnel aussi, mais ça c’est plutôt lié à l’éducation. C’est cette différence de ne pas pouvoir accéder à ses émotions. Mais c’est en train de changer. Et puis, il y a cette angoisse de l’homosexualité qu’on retrouve chez beaucoup d’hommes, et qu’on ne retrouve pas chez les femmes, ou du moins très peu. Peut-être parce que les femmes ont moins peur de cette quête intérieure que certains hommes… Mais je ne veux pas non plus être catégorique. De toute façon, c’est quelque chose qui tient plus de l’éducation, du culturel, que de la nature.

Trois raisons d’aller en Espagne pour les vacances.

Moi, j’adore l’Andalousie. J’aime ce contact facile, cette générosité, ces rapports humains simples et chaleureux. Et puis, il y a les tortillas de patatas et aussi le fait qu’en Espagne on dit “¡Olé!” quand à Paris on dit “Oh là là !”.

Trois raisons d’aller a Paris ?

Parce que c’est une ville magnifique, au niveau de l’architecture, de la culture. Parce que le ciel est bleu et qu’il ne pleut pas tous les jours à Paris. C’est merveilleux quand ces trois choses sont réunies, comme par exemple le Louvre sous le soleil. Et puis Paris c’est la ville des amoureux comme tout le monde dit.

Où peut-on vous voir prochainement ?

Je serai prochainement au Petit Casino avec “Gardez le sourire” du mardi au samedi. Et le samedi après-midi, le dimanche et le lundi à l’affiche de “Et pendant ce temps Simone Veille” au théâtre de la Comédie Bastille.

Et pour terminer, quel est votre rêve le plus fou ?

Mon rêve ? Sauter en parachute !